Une collecte du groupe jeunesse de la croix rouge au lycée Lamartine

Connaissez-vous la Croix Rouge, une association qui dynamise le paysage français associatif depuis déjà près de 150 ans ?

À Mâcon, la Croix Rouge comporte une unité locale, une des onze antennes de Saône-et-Loire, dont on peut d’ailleurs trouver les bureaux sur les quais Lamartine. L’engagement de la Croix Rouge se traduit par diverses actions : l’assurance des Premiers Secours pendant les évènements sportifs, deux maraudes hebdomadaires pour apporter soutien et chaleur humaine aux personnes à la rue, une épicerie solidaire qui aide les foyers dans le besoin de produits de première nécessité, ainsi qu’une vesti’boutique qui propose des vêtements de seconde main. Dans le cadre de ses actions, la Croix Rouge organise de vastes collectes.

C’est dans ce but que le lycée Lamartine a choisi de s’associer à la Croix Rouge. En effet, le groupe « Croix Rouge Jeunesse Lam », composé de plus d’une vingtaine d’élèves de la seconde à la terminale, encadrés par Mme KOLM, CPE, et Mme Heinzlé, bénévole, propose de mobiliser le plus gros lycée de l’Académie de Dijon pour une collecte de biens alimentaires et hygiéniques qui s’étendra sur une période de 2 semaines, du 31 janvier au 11 février. Des caisses vont être mises à disposition pendant les pauses de 10h pour le dépôt des dons, donc pas d’excuse pour ne pas participer ! Pour plus de précisions sur les produits acceptés ou non, il suffit de scanner le QR code sur les affiches disposées un peu partout dans le lycée.

Merci !

Joséphine KOLM

et

Le groupe Croix Rouge Jeunesse Lam :

Saloua YOUSSUF

Florian COLLIN

Inès BEUIL

Wissem AGHMOU

Amine LABRIAK

Marie RUGGIERI

Elisa MINZIO

Lucie COTHONAY

Romane HUOT

Lola MANSANTI

Léa BARBE

Maëlle LIMOGE

Chloé MANCEAU

Mathilde LECUELLE

Lino Herbays

Louis ZANA

Lalie JOUVE

Sidonie MAILLET

Le meilleur de 2021 : Les 5 meilleures photographies prises dans le monde.

1) Photo : Hiroki Nose

Cette route en spirale traverse une très belle forêt. Ce doit être une route à la fois vertigineuse et que tout le monde aimerait passer. Une merveilleuse harmonie de transition de couleur du jaune au vert au Japon.

2e place, National Awards, 2021 : « Serpent d’automne » de Hiroki Nose (Japon)

 

 

2) Photo : Albert Dros

 L’harmonie du ciel et du champ de fleurs !! Cette photo a été prise au Pays bas et intitulée « la beauté ».

 

3) Photo : F.Dilek Uyar

Cet photo représente la situation la vie en 2021 avec la pandémie . C’est une photo prise lors de la désinfection du métro à Ankara, la capitale de la Turquie.

Aux Sony World Photographie Awards 2021,elle remporte la « première place » dans la catégorie Street Photographie avec sa photographie  « Désinfection ».

4) « Chanson d’amour d’automne »

Une photographie incroyable qui fera que les gens se sentent comme dans un rêve.

Concours Amateur : photo finaliste dans la catégorie : Nature / Paysage

 

5) Photo : Gunarto Song

Un cliché pris juste au moment où une météorite tombe sur un volcan indonésien.

 

Les onomatopées au japon

Les onomatopées, ces petits bruits/sons nous enveloppent au quotidien. Dans le monde, il en existe de différentes sortes. Le japonais est une langue riche d’onomatopées, donc il est très courant d’entendre ces petits sons sortir de la bouche d’un Japonais. Aujourd’hui, je vais vous parler des quelques onomatopées qu’utilisent les habitants du « pays du soleil levant ».

 

Les Gitaigo 擬態語

Ce sont des sons qui retranscriront facilement les éléments à exprimer, comme les émotions.

Pika-pika, ピカピカ : ce qui est brillant.

Doki-doki, ドキドキ : exprime la joie, l’inquiétude, la peur, la surprise, toutes les émotions qui font battre le cœur à cent à l’heure.

Niko-niko, ニコニコ :  visage souriant et réjoui.

Peko-peko, ペコペコ : exprime la faim et l’obséquiosité.

Mochi-mochi, モチモチ : exprime la consistance légère et moelleuse d’un aliment, ou alors une peau lisse et souple.

Pera-pera, ペラペラ : exprime la fluidité de l’expression orale, en particulier la maîtrise d’une langue étrangère.

Uto-Uto, ウトウト : somnoler.

Shiin, シイーン : être silencieux.

Ira-ira, イライラ : exprime un désagrément qui suscite l’agacement.

Les Giseigo 擬声語

Ce sont des onomatopées destinées à retranscrire des bruits tels qu’on les perçoit au Japon. Ainsi, un chien ne va pas faire “ouaf”, mais “WanWan”.

Voici quelques exemples :

Chat: にゃーにゃー (NyaaNyaa)

Vache: モーモー (MooMoo)

Corbeau: かーかー(KaaKaa)

Serpent: シュルシュル (ShuruShuru)

Grenouille: ケロケロ(KeroKero)

Coq: コケコッコー (Kokekokkoo)

 

Les Giseigo peuvent aussi exprimer une action que l’on fait, ce qui se passe autour de nous pu les éléments naturels :

Pachi-Pachi, パチパチ : Applaudissements.

Saku-Saku, サクサク : craquement de la neige sous les pieds.

N!, :  hum !

Mero-Maro, メラメラ : Feu qui crépite.

Chikku-Chikku, チックチック : le rythme cardiaque.

 

Les Gijougo  擬情語

Ces bruits sont pour décrire une émotion, sensation.

kuyokuyo, くよくよ : s’inquiéter pour quelque chose d’insignifiant.

Shinmiri, しんみり : solitaire et calme.

awa awa, あわあわ :  perte de temps ou de sens.

Mojimoji, もじもじ : Incapacité à prendre des décisions en raison de la timidité.

Uttori, うっとり : Être fasciné par quelque chose de beau.

Moyamoya, もやもや : S’inquiéter ou se demander ce qu’il faut faire.

 

Il en existe bien plus, à vous de les découvrir et à bientôt pour un nouvel article ! Alisx

 

 

 

 

 

FÊTER NOËL DANS LE MONDE : QUELLES SONT LES TRADITIONS ?

Vous êtes-vous déjà demandé comment Noël était célébré ailleurs dans le monde ? Si en France nous profitons d’un repas copieux en famille avec du saumon et de la fameuse bûche glacée en dessert, les traditions ne sont pas les mêmes autre part dans le monde. Dans cet article nous allons mettre en avant les coutumes de 6 pays situés dans différentes régions du monde

Commençons notre tour du monde en Europe avec l’exemple de l’Espagne.

Proche de la France, et pourtant très différent, surtout par rapport à Noël !

Pour commencer, le 22 décembre a lieu la loterie nationale, avec évidemment une participation massive, elle est appelée el Gordo. Son originalité c’est que les numéros gagnants sont chantés par des jeunes.

Ensuite les espagnols profitent du 24 et 25 décembre (la Nochebuena) pour se retrouver en famille et bien manger. (Entre-temps à lieu le Nouvel An) Mais le jour le plus important est le 5 janvier, l’arrivée des 3 Rois mages (Gaspard, Melchior et Balthazar). Justement, durant cette journée, on peut voir défiler dans les rues des chars avec des rois mages distribuant des bonbons aux enfants, c’est la Cabalgata de los Reyes Magos. Puis, le 6 janvier au matin, les enfants découvrent leurs cadeaux, qu’ils ont attendus avec tant d’impatience !

Enfin, pour le repas de Noël, on trouve souvent du jambon Serrano, mais aussi des fruits de mer et du poisson (notamment les crevettes royales). Au dessert, c’est du turrón aux amandes (une sorte de nougat) et du roscón de Reyes, un gâteau fourré à la crème fouettée avec des fruits confits sur le dessus, avec un haricot et une fève à l’intérieur (si on tombe sur la fève, on peut porter la couronne, mais si on a le haricot, on doit payer le roscón de l’année suivante !)

La loterie nationale, el Gordo                                                         Défilé des rois mages, Cabalgata de los Reyes magos

Partons ensuite en Europe scandinave et plus précisément en Norvège.

Pendant les semaines précédant Noël, des julebord sont organisés par les entreprises, les associations et les restaurants, cela consiste à réunir autour d’un banquet les Norvégiens où il est possible de déguster des spécialités de Noël. Par la suite le 23 décembre, les sapins sont décorés et les enfants confectionnent une maison en pain d’épices et mangent du riz au lait ; celui qui y trouve l’amende caché reçoit un petit cochon en massepain. Puis le 24 décembre à 17h les cloches de églises sonnent afin d’annoncer la célébration de Noël et dans la soirée les familles se réunissent et ouvrent les cadeaux. Les plats à l’honneur lors de cette période sont le travers de porc, le lutefisk (poisson blanc séché) et le pinnekjøtt (à base de côtes d’agneau) notamment ainsi que les desserts dont le riz au lait et le pepperkraker (biscuit en pain d’épices épicé).

 

Enfin terminons le tour de l’Europe en Islande.

En Islande, les enfants ne croient pas au Père Noël, mais à une autre légende : celle des Yule lads, ce sont 13 lurons farceurs (en islandais Jólasveinar), qui ont chacun un jour attribué. Par exemple, Stekkjastaur est le premier à arriver de la montagne, le 12 décembre, et Kertasníkir est le dernier, le 24 décembre. Chaque nuit (du 12 jusqu’au 24 décembre), un des lutin passe déposer des petits cadeaux ou sucreries aux enfants sages (sinon, c’est une vielle patate !), dans les chaussures qu’ils laissent au bord des fenêtres. Mais le 24 décembre est le jour le plus important, car c’est celui de la célébration de Noël, et c’est ce soir-là qu’a lieu un festin en famille, et que les enfants ont leurs vrais cadeaux ! Ensuite, les 13 garnements repartent de là où ils sont venus, dans le même sens qu’à l’arrivée, et ce, jusqu’au 6 janvier (treizième jour).

Les islandais ont aussi leurs traditions culinaires, comme le biscuit Sara, une sorte de macaron aux amandes fourré à la crème et glacé au chocolat, ou encore le laufabrauð (ou feuille de pain), un pain justement, aussi fin qu’une crêpe, ciselé de motifs.

Continuons notre voyage en Asie avec l’exemple du Japon.

Le Japon n’est pas un Etat de confession chrétienne donc les 24 et 25 décembre ne sont pas fériés et la fête repose sur le mythe du Santa Claus (Saint Nicolas, populaire en Allemagne). Le réveillon est plutôt fêté en couple ou entre amis, contrairement au Nouvel An fêté en famille, autour d’un Christmas cake ou kurisumasu keki (gâteau à base d’une génoise recouverte de crème et décorée de fraises). Depuis les années 1970, les Japonais ont pour tradition de déguster du poulet de chez KFC, car à l’époque KFC était la seule chaîne de production à proposer une quantité de volaille assez conséquente. A l’extérieur, des illuminations décorent les environs notamment ceux de Tokyo dans les différents quartiers dont Shibuya ou Yebisu Garden Place et des marchés de Noël sont organisés, le plus célèbre étant celui d’Ebisu.

Avançons dans notre voyage avec les traditions de Noël africaines !

En Afrique, presque toutes les populations vont à la messe de Noël. Les cérémonies de l’Église se constituent de chants (en Igbo ou en Yoruba par exemple), de crèches vivantes et de spectacles de danse. Suivant, les pays, Noël n’a pas lieu le même jour. Étant donné le climat très chaud dans ce contin

ent, les africains célèbrent Noël en plein air, avec diverses activités, comme le chant, la musique, la danse, voire la natation, et sur la plage parfois. Tout ça rend leurs soirées très festives ! Malgré leurs faibles revenus dans la majorité des cas, ils s’offrent des cadeaux, mais justement, il s’agit souvent de coton, tissus, crayons, livres, savon, et d’autres objets… En termes de décorations chaque pays d’Afrique a ses propres créations, en fonctions de leur environnement, puisqu’ils les réalisent eux-mêmes. Souvent, ils décorent et illuminent les arbres avec des lanternes, des cloches, et même, récemment, de la neige décorative !

Enfin, pour le plat principal, ils dégustent généralement de la dinde, ou de la chèvre, ou bien mouton ou encore du poulet. Accompagnés soit de riz frit soit du riz wollof. Selon les tribus, ils préparent des plats de la région.

Terminons ce voyage en Amérique avec les traditions mexicaines de Noël.

La célébration du 16 jusqu’au 25 décembre se découpe en 3 moments : Les Posadas du 16 au 24 décembre puis Nochebuena le soir du 24 décembre et Navidad le 25 décembre. En effet la période de Noël s’étend du 3 décembre au 2 février, le 6 janvier étant le jour où les enfants ouvrent leurs cadeaux Dia de los Tres Reyes Magos (= le jour des rois).

Pendant la période Les Posadas, de nombreuses processions avec des bougies et des chants par les enfants sont organisées afin de mettre en avant l’auberge, accueillir les personnes qui n’ont nulle part où dormir. De plus c’est pendant cette période que les Mexicains célèbrent tous les soirs avec leur famille et leurs amis. Puis vient la Nochebuena pendant laquelle les mexicains participent à la messe de minuit et profitent ensuite d’un festin nocturne, avec parfois l’ouverture de cadeaux car le mythe du Santa Claus étatsunien se répand au Mexique. Enfin lors du Navidad, les familles passent une journée de repos ensemble afin de se remettre de la célébration de la veille. Du côté de la gastronomie, ils savourent : les Tamales (chaussons à base de maïs), le Ponche (boisson sucrée généralement alcoolisée), les Buñuelos (beignets farcis ou garnis), le Bacalao (poisson séché avec des accompagnements propres à chaque famille) et le Revoltijo de Romerita (crevettes séchées + pommes de terre accompagnées d’une sauce). 

Quelle tradition est la plus surprenante/ la plus touchante selon vous ?

Bilan mitigé de la COP 26

Décevant»,«équilibré»,ou«historique»…

LaCOP26 adoptée samedi 13 novembre instaure de nouvelles mesures jugées réussies ou trop vagues, loin de répondre à toutes les attentes , sans compter les nombreuses lacunes. La COP26 (Conférence des Parties ) est un sommet annuel qui réunit 197 pays dans la ville d’Écosse
,Glasgow ,du premier au  12  novembre . Le but est
de lutter contre le réchauffement climatique avec de nouvelles mesures:

 

La première est la tenue de l’accord de Paris (COP21), qui souhaitait limiter la hausse des températures de 1.5 degrés
afind’échapper à des catastrophes majeures pour 2030. La COP 26 a demandée de « réviser et renforcer » l’objectif
en demandant «une réduction de 45% d’ici à 2030 des émissions par rapport a un niveau de 2010», qui sans nouvelles mesures ne sera pas tenu. En effet,l’ONU estime que le monde se dirige toujours vers un réchauffement “catastrophique” de+2,7°C.
Puis,le pacte vise à «réduire progressivement» les énergies fossiles,principales causes des gaz à effet de serres,avec plus de 20 milliards
de dollars pour soutenir la transition mondiale du charbon vers les énergies renouvelables. De plus,trente-neuf pays, dont la France, ont signé un accord promettant de réorienter leurs financements à l’étranger de
projets d’exploitation d’énergies fossiles dans les énergies renouvelables d’ici à la fin 2022.
Il est désormais possible pour les États d’acheter des compensations carbones à d’autres États afin d’atteindre les objectifs nationaux. Ces compensations étaient des puits de carbone, par exemple des forêts artificielles qui permettaient d’absorber le CO2.
107 pays, dont les États-Unis, deuxième pollueur mondial, se sont engagés à réduire leurs émissions de méthane de 30 % d’ici
à 2030, par rapport à 2020, deuxième gaz responsable du réchauffement climatique après le CO2. Cependant,des pays très émetteurs comme l’Iran et la Russie ne l’ont pas signé.
La Chine et l’Inde, deux des quatre premiers pollueurs, se sont engagées à la neutralité carbone, équilibre entre l’émission et l’absorption de carbone d’un pays, avant 2060 et 2070 pour l’Inde. Mais, ces engagements restent
pour la plupart flous pour Laurence Tubiana, diplomate, qui dénonce un green washing.
LaCOP26 a «exhorté» les pays développés, historiquement responsables du réchauffement climatique a tenir leur engagement à verser 100 milliards de dollars par an pour les aider à faire face.
La demande de compensation financière des pays les plus pauvres et plus exposés au réchauffement climatique (tempêtes,sécheresses), dans laquelle leur responsabilitée est faible,n’aboutissent que sur un futur dialogue.

En définitive, l’opinion sur cette conférence est mitigée. Ce bilan est perçu comme une  réussite sans précédent pour l’émissaire américain John Kerry. “Je n’ai jamais,[…]compté autant d’initiatives et autant
d’argent mis sur la table”, a-t-il commenté. A l’inverse, la militante suédoise Greta Thunberg a qualifié la COP26 d’échec, évoquant un “festival de greenwashing”, lors de ces manifestations,organisée par
le mouvement Fridays for future. Tout comme Ahmadou Sebory Touré, président de lacoalition de pays en développement (Groupes des 77) qui déplore “une mauvaise foi des pays développés qui
demandent toujours aux pays vulnérables de faire davantage mais sans mettre sur la table les 100milliards.”

« Toujours en parler, ne pas le cacher ».

Les élèves de Terminales STMG4 dans le cadre d’un projet mené par Mme JEBARI, professeure en ressources humaines et communication, et Mme BOLVY, professeure documentaliste ont réalisé une exposition « Toujours en parler ne pas le cacher ». Exposition qui a été mise à l’honneur notamment à l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre 2021.

L’exposition faisait suite à la présentation d’une autre exposition « des photos à l’envers pour remettre les idées à l’endroit ».

Les élèves ont travaillé sur des sujets libres afin de sensibiliser les élèves aux problèmes de la discrimination dans le monde du travail.

Leur implication et leur sérieux ont été salués. Le résultat est visible aujourd’hui encore sur un panneau au CDI.

N’hésitez pas à venir.

La tapisserie d’Aubusson et ses tentures des films du Studios Ghibli.

La Cité internationale de tapisserie d’Aubusson est à la fois un musée et un centre de formation, et s’est depuis plus de 10 ans engagée à valoriser le savoir-faire français déjà reconnu dans le monde entier. Cette année le projet a été de faire une série de tapisseries autour d’un grand créateur de films d’animations, Hayao Miyazaki.

Le premier tissage, tiré d’une image du film Princesse Mononoké, a débuté en mars 2021 et sera terminé fin 2022. Le Voyage de Chihiro, Le Château Ambulant ainsi que Nausicaä de la Vallée du Vent feront aussi partie de la série de tapisseries.

La première tenture représente une scène dans la forêt entre Ashitaka le jeune guerrier et Yakul sa monture. Blessé au bras par un sanglier possédé par un démon, il a été contaminé par la malédiction et doit lever le sortilège. On le voit se réfugier dans un bois de cèdres pour soulager son bras sous l’eau fraîche.

La deuxième représentera la scène du banquet dans laquelle on voit un Sans-Visage observant Chihiro alors qu’ il est devenu énorme après avoir dévoré le reste des invités. Celle-ci va lui faire avaler une boulette de plantes médicinales donnée par l’esprit de la rivière, ce qui fera vomir le sans visage et régurgiter tous les êtres qu’il a mangé.

La troisième tenture sera le fameux Château Ambulant qui ne s’arrête que rarement de bouger, demeure d’Hauru et sur laquelle on verra un paysage avec un fond de couché de soleil/ levée de la nuit.

La quatrième tenture illustrera le magicien Hauru qui, après s’être transformé en oiseau, est rentré épuisé d’un combat. Hauru dans sa chambre paraît déprimé malgré Sophie à son chevet.

La dernière tenture, qui sera peut-être réalisée, illustrera le sacrifice des Omus dans Nausicaä de la Vallée du Vent, panorama de cette vallée dévastée pour montrer la revanche de la Nature sur les humains à cause de leur déraison.

 

*

Quelques vidéos montrant leurs procédés ont été postées aux alentours du 13 mai sur leur compte instagram @citetapisserieaubusson et les résultats finaux qui seront postés prochainement!

Léonie Jacquier

La bourse aux livres d’occasion au CDI

Une Grande Bourse aux livres d’occasion s’est déroulée au CDI en novembre
2021 et a permis de récolter 320 € au profit de l’association Le Pont
Le CDI du lycée Lamartine a accueilli l’exposition Tous migrants ! réalisée
par Cartooning for peace et prêtée par le CLEMI Dijon et à cette occasion,
les professeures documentalistes ont sollicité élèves et personnel du lycée
pour la mise en place d’une action solidaire et citoyenne : une Grande
Bourse aux livres d’occasion : « TOUT à 1€  » au profit de l’association locale
Le Pont qui œuvre en faveur des personnes en situation d’urgence, exilées,
réfugiées, en demande d’asile.

Cette opération a été l’occasion, pour chacun et chacune au sein de
l’établissement, de se sentir concerné.e et d’agir solidairement à sa
mesure :
Soit en donnant, soit en achetant (soit les deux !) un ou plusieurs livre(s).

Julien Dupuy, chef de service Asile – Étrangers à l’association le Pont a été
invité au CDI du lycée Lamartine ce mardi 7 décembre et s’est vu remettre
un chèque correspondant à la recette intégrale, soit 320 €, c’est-à-dire 320
livres vendus !

Un vrai succès, merci à toutes et tous !

www.cartooningforpeace.org
https://lepont.asso.fr/

Karine Bolvy

Eloge de la mort /!\ Avertissement sujet sensible /!\

Faire l’éloge de la mort peut vous paraître absurde ou encore provocateur mais c’est un thème à la fois mystérieux mais pourtant présent dans le cycle de nos vies. Certes, c’est un sujet assez tabou. Pourquoi la mort est-elle autant synonyme de douleur ? Pourquoi parle-t-on autant d’elle ? Parce qu’elle traîne derrière elle de terribles préjugés d’anarchie, de chaos et même de souffrance. Et pourtant, malheureusement, il n’y a qu’une minorité de gens de ce monde qui ose s’imaginer et découvrir sa vraie nature. Peu de monde connaît ou reconnaît sa beauté, sa puissance, sa pureté et son pouvoir. Cette mort représente une face déterminée. Elle reste à l’intérieur d’un corps froid et lui tient chaleureusement compagnie.

De plus, celle-ci est une sorte de délivrance. Oui, une délivrance. Elle délivre certaines personnes de toutes leurs souffrances accumulées. Elle procure un certain repos à certaines personnes après qu’elles se sont battues tant d’années contre une maladie ou une dure vie de travail. Il est vrai que si une personne meurt, elle n’aura plus besoin de se battre ou de travailler dur.

Ceux qui ont été charmés par sa force se sont suicidés. Ils ont réussi à reconnaître sa beauté.

Mais en réalisant qu’elle s’acharnait à les ignorer, ils ont attiré son attention jusqu’à mourir (dans le meilleur des cas). Effectivement, s’ils n’aimaient pas la société, ni les gens et qu’ils n’avaient personne sur qui compter alors ils ne pouvaient qu’attirer son attention afin d’être tranquilles.

Et puis pourquoi fuir ce qui est quelque chose d’inévitable dans la vie ? Certes, la naissance est l’un des moments les plus importants dans l’existence mais la mort en est un autre. On ne peut concevoir la vie sans sa compère : la mort.

D’autre part, qu’y a-t-il après la mort ? Le vide ? L’enfer ? Le paradis ? La réincarnation ? Seule la faucheuse le sait. Et lorsque celle-ci vient nous chercher, n’est-ce pas merveilleux, fantastique de découvrir l’envers du décor ?! C’est une atmosphère dans laquelle on devrait profiter même si la mort est associée à la souffrance.

On se rend compte, seulement après méditation, le bien que procure la mort. On a donc une perception différente de la mort et cela permet de briser les tabous liés à ce sujet de conversation. De plus, on ne ressent plus de la tristesse lorsque l’on sent la mort approcher mais un sentiment de curiosité et d’impatience.

Comme dit une citation latine « la mort est la raison finale de tout ».

Vous ne trouvez pas que ce discours est à mourir de rire ?

Eefje De Poorter.

Noël 1914 , Une anecdote insolite

Le 25 décembre 1914, une scène pour le moins inattendu a eu lieu, des soldats allemands et des soldats français, britanniques et belges ses sont réunis pour fêter Noël dans les tranchées sur le front Ouest.

Après quatre mois de combat acharnés, les soldats du front étaient épuisés et choqués par l’étendue des pertes humaines qu’ils avaient subies. Au petit matin du 25 décembre, les Belges, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour d’Ypres entendirent des chants de Noël venir des positions ennemies, puis découvrirent des arbres de Noël placés le long des tranchées du camp opposé. Ensuite, de nombreux soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu’au milieu du « no man’s land » , où ils appelèrent leurs « ennemies » à venir les rejoindre. Ils se rencontrèrent alors pour échanger des cadeaux, discuter jouer au football, chanter et manger. Le lendemain matin, un chanteur d’opéra, Walter Kirchhoff, à ce moment officier d’ordonnance, vint même chanter pour les militaires un chant de Noël.

Ce genre de trêve fut courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et se poursuivit encore par endroits notamment en 1915 pour les fêtes de fin d’année et également pour Pâques en 1916.

Lola Prud’hon