Que serait un film sans musique ?

Si je vous disais : Gladiator, le Parrain, Harry Potter ou Jurassic Park, seriez-vous capable de siffler ou bien de chanter le début du thème de ses films ?

Bien sûr ! Parce que la musique fait partie intégrante du film. S’il n’y avait pas de musique dans un film, ce serait insipide comme Laurel sans Hardy ou bien comme Tintin sans le capitaine Haddock.

De mon point de vue, elle a un rôle colossal dans le succès d’un film ou ce qu’il finit par l’achever.

Le but premier du cinéma est de nous attirer par différents moyens notamment celui des sens de l’ouïe et de la vue.

Le rôle de la musique est d’illustrer l’histoire, de la rendre encore plus captivante que ne l’avait déjà le film e

n le faisant vivre, un thème triste quand le personnage principal meurt, mais on peut aussi l’utiliser pour embarquer l’auditoire sur le lieu d’une grande bataille contre une armée et a le pouvoir de les transporter !

Je vous mets au défi de citer un seul film qui a cartonné et qui n’a pas une musique majestueuse !

Que de la musique classique ?

Cependant, il n’y a pas que les thèmes qui comptent dans le cadre de la musique : il y a le bruitage aussi. Les quelques notes auxquelles nous ne faisons pas attention mais qui ont un rôle essentiel : la montée de la tension dans un film d’horreur, et parfois même annoncent un peu en avance la suite du film.

Mais elle n’a pas qu’un rôle d’ambiance, elle assure aussi la continuité des scènes coupées entre elles et nous apercevons que très rarement le changement. Si elle ne se fond pas bien dans le décor c’est qu’il y a une erreur. Une erreur de réalisation ou de compositeurs.

Le but de la musique de film n’est

pas de peindre une œuvre avec un morceau de Chopin ou de Beethoven, non. Le but est de transmettre un message. Prenons un exemple simple :

Imaginez-vous Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone avec la musique de Mozart plutôt que le sifflement d’Ennio Morricone ?

Pour faire une musique de film, il ne faut pas nécessairement un orchestre. Les thèmes peuvent bien être jouer par un petit groupe de musique :

Selon les James Bond, les différents thèmes principaux se mettent dans l’ambiance et dans la thématique du film, Diamonds are forever, Goldeneyes, Skyfall ou alors le dernier Not time to die.

Les musiques dîtes « de catalogues » composées par des musiciens de talents sont aussi très utilisées.

Quelques compositeurs célèbres dans le monde du cinéma :

Ne nous mentons pas, faire la musique de film c’est la possibilité d’une reconnaissance du grand public et autant pour le compositeur mais aussi le réalisateur.

Que serait les films de Steven Spielberg sans John Williams ?

Ou encore que seraient les musiques de Da Vinci Code, Interstellar, Kung-fu Panda, Top gun ou encore les films de Batman et de Sherlock Holmes sans Hans Zimmer ?

Autant d’univers, d’ambiance et de paysages différents qui ne font qu’émerveiller grands et petits.

Pour plus d’informations sur le sujet, voici une interview du compositeur français oscarisé : Gabriel Yared expliquant son cheminement dans le cinéma :

Gabriel Yared explique son travail de composition de musique de film

Rachelle.

Halloween

Halloween

Qu’est-ce que c’est ? Halloween, fêté le 31 octobre au soir, est une fête païenne traditionnelle originaire des îles Anglo-Celtes. Elle est très connue dans le monde et fêtée majoritairement dans les pays d’Europe et d’Amérique.

Pour cet événement, les maisons sont décorées de manière effrayante. Petits et grands se déguisent et vont chercher bonbons et autres sucreries dans leur quartier.

Seulement, Halloween disparaît d’année en année. En effet cette fête devient “trop commerciale” et les habitants ne prennent plus autant de plaisir à s’amuser et à la célébrer.

Mais vous pouvez y remédier ! Allez chercher des bonbons chez vos voisins ce dimanche 31 octobre pour faire revivre Halloween ! A vos déguisements !

Martine

Hayao Miyazaki : Le grand génie des plus petits

En tant que référence incontournable de la culture japonaise, Hayao Miyazaki a fait couler énormément d’encre dans ses ouvrages. Dans cet article, je vais vous raconter le parcours deMiyazaki et vous proposez quelques films à voir !

 

 

  • Début à Toei

Hayao Miyazaki entre au studio Toei Doga en avril 1963 en tant qu’animateur intervalliste. Ce poste consiste à dessiner toutes les images d’animation entre deux étapes-clés. Il travaille sur divers films du studio Toei, tels que Les Fidèles Serviteurs CaninsLes Voyages de Gulliver dans l’EspaceLe Vaisseau Fantôme Volant …, mais également sur des séries animées telles que Ken l’Enfant-LoupFujimaru le Ninja du VentHustle Punch

En 1965, Hayao Miyazaki rejoint Takahata et Otsuka à la conception du film Horus Prince du Soleil. La production, qui devait durer huit mois, s’éternise sur trois ans pour une sortie au cinéma en juillet 1968. Malgré un impact artistique fort, le film devient le plus gros échec commercial de Toei Doga.

Entre 1969 et 1970, Le Peuple du Désert est le premier court manga / roman graphique publié par Miyazaki, sous le pseudonyme de Saburo Akitsu.

En 1971, Miyazaki quitte la Toei et rejoint Isao Takahata auprès d’un autre concurrent : le studio A-Pro Telecom. En 1978, Hayao Miyazaki réalise sa propre série animée, accompagné de Yasuo Otsuka : Conan le Fils du Futur représente une forme de prototype de son œuvre tant dans sa création que ses composantes scénaristiques.

En 1979, Miyazaki travaille sur Anne aux Pignons Verts mais quitte Nippon Animation en cours de production, au bout du quinzième épisode, pour rejoindre le studio Tokyo Movie Shinsha (futur TMS) toujours accompagné d’Otsuka. Il y réalise son premier film d’animation : Le Château de Cagliostro, tiré de la série Lupin III. Il travaille ensuite pour une filiale, Telecom Animation Film, sur la deuxième série Lupin dont il réalisera plusieurs épisodes (1979-1980).

En 1983, Miyazaki obtient de réaliser Nausicaä en long-métrage d’animation avec le studio Topcraft, produit par Takuma Shoten, Hakuhodo et Isao Takahata. Le studio embauche de nombreux animateurs, dont Hideaki Anno (futur auteur notamment d’Evangelion) qui deviendra un proche.

 

  • Studio Ghibli

 

Au Studio Ghibli, Miyazaki a plus de liberté dans les projets et les choix, ce qui lui permet de se consacrer à des films d’animation originaux. Le premier à paraître est Le Château dans le Ciel en août 1986, qui attire près de huit cent mille spectateurs.

En avril 1988, Mon Voisin Totoro sort en séance commune avec Le Tombeau des Lucioles de Takahata. Bien que refusé au départ par les producteurs, le succès (800 000 spectateurs) et surtout l’impact de Totoro auprès du public dépassera toutes attentes. Celui-ci deviendra même le symbole du studio ghibli. L’été suivant sort Kiki la Petite Sorcière, qui réalise la meilleure performance cinéma de l’année, avec plus de deux millions et demie d’entrées.

En 1990 Miyazaki produit Souvenirs Goutte à Goutte, réalisé par Isao Takahata, qui sort en juillet 1991. Cette même année, il dessine les plans de construction des nouveaux bâtiments que le Studio Ghibli va se faire construire. Porco Rosso arrive ensuite en juillet 1992, dépassant les trois millions de tickets vendus et réalise-lui aussi la meilleure performance cinéma de l’année, devant Hook et La Belle et la Bête de Disney.

En juillet 1997 sort La Princesse Mononoké qui rencontre un succès immense, avec plus de 14 millions de spectateurs. Il devient le film le plus vu au Japon jusqu’alors, obtient de nombreuses récompenses et propulse son réalisateur sur la scène internationale. C’est son premier film dont la conception utilise l’animation assistée par ordinateur.

Le Voyage de Chihiro débarque en salles au cours de l’été 2001 tel un ouragan. Il totalise près de 25 millions d’entrées, soit le plus grand nombre de spectateurs de cinéma dans l’histoire du Japon, record qu’il détient encore à ce jour. Son succès critique et public retentit dans le monde entier, en témoignent les nombreuses récompenses reçues, parmi lesquelles l’Ours d’or du meilleur film à Berlin en 2002 ou encore l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003.

En 2001 est également inauguré le Musée Ghibli à Mitaka, près de Tokyo, pour lequel Miyazaki réalisera plusieurs courts-métrages.

Maintenant, je vais vous présenter quelque film à regarder !

La princesse mononoké :

 

Sorti en 1997 au Japon, ce long-métrage fantastique permet à son scénariste et réalisateur Hayao Miyazaki de connaître une renommée mondiale.

« Le film raconte les aventures du jeune guerrier Ashitaka qui, touché par le sanglier qu’il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui régénère le bras. »

 

Le château ambulant :

Le château ambulant est un film d’animation sorti en 2004, réalisé et produit par Hayao Miyazaki du Studio Ghibli. Adapté très librement du roman de Diana Wynne Jones, Le château de Hurle, ce long-métrage a reçu un bon accueil au Japon sans égaler les succès précédents.

 

« Sophie, une orpheline de 18 ans, travaille dur dans la boutique de chapelier que lui a laissée son père. Un jour, en ville, elle croise Hauru, un magicien très séduisant, mais faible de caractère. Une sorcière, se méprenant sur leurs sentiments, change Sophie en une vieille femme de 90 ans. Désespérée, Sophie erre dans la campagne quand elle aperçoit un étrange château qui se déplace sur d’immenses pattes. »

Ponyo sur la falaise :

Ponyo sur la Falaise est un film d’animation réalisé par Hayao Miyazaki du Studio Ghibli. Sorti en 2008 au Japon, le long-métrage est un succès au box-office et obtient d’excellentes critiques, notamment sur la beauté des images dessinées à la main. La chanson du film participe également à sa renommée.

« Le petit Sosuke, 5 ans, habite dans un village construit au sommet d’une falaise qui surplombe la mer intérieure. Un beau matin, alors qu’il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l’est par elle. »

Le voyage de Chihiro :

Sorti en 2001 au Japon, le long-métrage caracole en tête des succès du cinéma japonais, dans son propre pays avec 23 millions d’entrées et à l’international avec 275 millions de Dollars de recettes au total.

« La petite Chihiro accompagne ses parents dans une promenade sylvestre qui doit les conduire vers leur nouvelle maison en banlieue. Alors qu’elle prend un raccourci à travers un tunnel peu emprunté, la petite famille se retrouve soudain en territoire inconnu. Le temps de retrouver leur chemin, ils font une halte dans un gigantesque restaurant en plein air, totalement déserté. »

Le tombeau des Lucioles :

Le Tombeau des Lucioles est un film d’animation japonais réalisé par Isao Takahata et produit par le studio Ghibli. Sorti en 1988, il s’agit d’une adaptation d’une nouvelle partiellement autobiographique La Tombe des Lucioles de Akiyuki Nosaka.

« Japon, été 1945. Les bombardiers américains arrosent Kobé de plusieurs milliers de tonnes de bombes incendiaires. Un jeune adolescent et sa petite soeur perdent leurs parents. Ils se réfugient dans leur famille proche mais cruelle. Leur quête désespérée d’un monde meilleur les amènera à traverser autant les ruines du Japon ensanglanté par la fin de cette guerre qu’à affronter l’indifférence et la cruauté des adultes. »

Porco Rosso :

Sorti en 1992 au Japon et premier film du Studio diffusé en France à la télévision en 1995, le long métrage.

« En Italie, à la fin des années 20. Refusant de devenir un héros de la nation, Marco, un pilote hors pair, accepte volontairement de subir un mauvais sort qui le transforme en cochon. A la même période, bon nombre de pilotes désœuvrés ont formé un gang de pirates de l’air, pour mieux pouvoir détrousser les riches vacanciers amateurs de croisières nautiques. »

 

Il existe encore beaucoup d’autres film ghibli, je vous recommande de faire des recherches et de surtout regarder les films !

 

Alisx

La vérité derrière la représentation de Rostropovitch

Histoire et mémoire musicale
La vérité derrière le représentation de Rostropovitch

Une date emblématique tout comme le musicien !
Il y a maintenant 32 ans, le jeudi 9 novembre 1989, le mur qui séparait Berlin Est et Berlin Ouest est tombé mettant ainsi fin à la guerre froide et à la chute de L’URSS.

Qu’est-ce que la Guerre Froide ?

Une guerre sans combat entre les deux grands Etats Vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : les Etats-Unis et l’URSS

Une guerre de tension aboutit à la construction d’un mur au centre même de Berlin le 13 août 1969 séparant donc l’Est et l’Ouest sous deux noms différents, la République démocratique d’Allemagne (RDA) et la République Fédérale d’Allemagne (RFA).

Qui est Mstislav Rostropovitch ?

Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch était un brillant violoncelliste, pianiste et chef d’orchestre d’origine russe, né en Azerbaïdjan en 1927 et mort  à Moscou en 2007.

Sa carrière internationale débuta en 1970 en glanant les plus prestigieux concours : Premier Prix International de Prague, Prix International de Budapest.

En 1951, il obtient la distinction la plus haute de son pays : le Prix Staline.

Alors pourquoi Rostropovitch a-t-il été déchu de sa nationalité russe par le gouvernement ?

C’est aussi un musicien engagé politiquement pour la défense de la liberté d’expression et à toujours été un rebelle. Notamment en soutenant publiquement, l’écrivain Soljenitsyne (une grande figure de la résistance intellectuelle contre l’oppression soviétique). Il est mentionné comme “Un idéaliste aux idées politiques parfois simplistes, mais à la conscience aiguë du caractère sacré de l’art” C’est en partie pour cette raison (et d’autres car il a toujours été un rebelle), que dans les années 70, que Mistlav (Slava)  a été poussé à l’exil avec sa famille  et déchu de sa nationalité russe par les médias pour « actes portant systématiquement préjudice au prestige de l’Union soviétique » ,  par le gouvernement russe alors dirigé par Nikita Khrouchtchev.

Ainsi il prit la décision de prendre la direction de l’orchestre symphonique de Washington pendant 25 ans.

Coup de publicité ou simplement un geste qui vient du coeur ?

Ce geste qu’il fit ce jour-là avait été très mal pris. Accusé de faire “ un coup de publicité”, sa fille pourtant renie cette idée car selon elle, «C’était son testament personnel, c’était comme si c’était sa propre fête : il avait été obligé de vivre constamment tiraillé entre deux patries, l’URSS et le reste du monde, le Mur symbolisait à lui seul cette séparation entre deux univers. Il n’avait jamais pensé le voir tomber.»

Lorsqu’il commença à jouer, il n’y avait pratiquement personne autour de lui. Puis les voisins, les passants, les photographes et les journalistes de tous les pays se sont joints à lui dans un hommage qui, depuis, est devenu l’un des symboles les plus célèbres de cet événement historique.

Il interprète ainsi une sarabande de Bach pour je cite « remercier Dieu d’avoir accompli un tel miracle ».

Il redevient citoyen russe en 1990, l’année où il y retourna pour la première fois depuis son apatride avec son orchestre américain, par décret de Mikhaïl Gorbatchev, et passe son temps entre Moscou, les Etats-Unis et l’Europe (notamment la France et la Suisse), puis prit parti pour Poutine, s’impliquant à nouveau  pleinement dans la vie musicale russe.

Il meurt le 27 avril 2007, à la suite d’un grand combat contre le cancer à Moscou et a été enterré avec ses amis compositeurs

mondialement connu, Dimitri Chostakovitch et Sergeï Prokofiev.

Pour en savoir plus :

2 vidéos pour voir et entendre sa prestation

 

Rachelle