Faire l’éloge de la mort peut vous paraître absurde ou encore provocateur mais c’est un thème à la fois mystérieux mais pourtant présent dans le cycle de nos vies. Certes, c’est un sujet assez tabou. Pourquoi la mort est-elle autant synonyme de douleur ? Pourquoi parle-t-on autant d’elle ? Parce qu’elle traîne derrière elle de terribles préjugés d’anarchie, de chaos et même de souffrance. Et pourtant, malheureusement, il n’y a qu’une minorité de gens de ce monde qui ose s’imaginer et découvrir sa vraie nature. Peu de monde connaît ou reconnaît sa beauté, sa puissance, sa pureté et son pouvoir. Cette mort représente une face déterminée. Elle reste à l’intérieur d’un corps froid et lui tient chaleureusement compagnie.
De plus, celle-ci est une sorte de délivrance. Oui, une délivrance. Elle délivre certaines personnes de toutes leurs souffrances accumulées. Elle procure un certain repos à certaines personnes après qu’elles se sont battues tant d’années contre une maladie ou une dure vie de travail. Il est vrai que si une personne meurt, elle n’aura plus besoin de se battre ou de travailler dur.
Ceux qui ont été charmés par sa force se sont suicidés. Ils ont réussi à reconnaître sa beauté.
Mais en réalisant qu’elle s’acharnait à les ignorer, ils ont attiré son attention jusqu’à mourir (dans le meilleur des cas). Effectivement, s’ils n’aimaient pas la société, ni les gens et qu’ils n’avaient personne sur qui compter alors ils ne pouvaient qu’attirer son attention afin d’être tranquilles.
Et puis pourquoi fuir ce qui est quelque chose d’inévitable dans la vie ? Certes, la naissance est l’un des moments les plus importants dans l’existence mais la mort en est un autre. On ne peut concevoir la vie sans sa compère : la mort.
D’autre part, qu’y a-t-il après la mort ? Le vide ? L’enfer ? Le paradis ? La réincarnation ? Seule la faucheuse le sait. Et lorsque celle-ci vient nous chercher, n’est-ce pas merveilleux, fantastique de découvrir l’envers du décor ?! C’est une atmosphère dans laquelle on devrait profiter même si la mort est associée à la souffrance.
On se rend compte, seulement après méditation, le bien que procure la mort. On a donc une perception différente de la mort et cela permet de briser les tabous liés à ce sujet de conversation. De plus, on ne ressent plus de la tristesse lorsque l’on sent la mort approcher mais un sentiment de curiosité et d’impatience.
Comme dit une citation latine « la mort est la raison finale de tout ».
Vous ne trouvez pas que ce discours est à mourir de rire ?
Eefje De Poorter.